Ascendances patrilinéaire et matrilinéaire
Published on Mars 27th, 2013 @ 10:09:32 pm , using 392 mots, 1718 vues
Dans le cadre du 35e anniversaire de la Société de généalogie de l'Outaouais (SGO), la dite société publiera cette année un recueil commémoratif d'ascendance patrilinéaire et matrilinéaire de membres. Plus de 200 de celles-ci feront partie du recueil.
J'en ai profité pour mettre à jour les miennes qui feront partie de cette publication. L'on connait tous les lignées ascendantes patrilinéaire, celles dont la filiation se fait par le nom de famille du père. Par contre, les lignées ascendantes matrilinéaires sont pratiquement inconnues. En voici la définition telle qu'elle nous a été donnée par la SGO:
"En partant de vous-même, remontez les ans en suivant le nom de famille de votre mère, de votre grand-mère, de votre arrière-grand-mère, et ainsi de suite, de génération en génération, aussi loin que vos recherches vous le permettent. La lignée généalogique ainsi obtenue est appelée une lignée matrilinéaire. Elle est complètement différente de la lignée patrilinéaire. Les patronymes de la lignée matrilinéaire diffèrent à chaque génération. Dans la roue de paon, la lignée matrilinéaire est celle qui se trouve tout à fait à droite de la roue en opposition avec la lignée patrilinéaire qui est tout à fait à gauche. Il est important de se rappeler que dans le gabarit que nous vous fournissons, les hommes sont toujours à gauche dans le tableau et les femmes toujours à droite."
Voici la première lignée:
Et voici la deuxième:
Un article intéressant écrit par Mylène Moisan dans le journal Le Soleil et traitant de sa lignée matrilinéaire vient de parraître. Vous pouvez le consulter en cliquant ici.
Afin de pouvoir réaliser les différentes lignées, l'on doit avoir accès aux registres. Cet accès est en danger en Europe.
Voici ce que l'on peut lire sur Généanet: "Une nouvelle pétition vient de voir le jour, et non des moindres : en effet, il s'agit d'un projet de règlement, à l'échelle de l'Europe, visant à "supprimer ou anonymiser les données personnelles". Si le cadre de ce projet est établi dans le but de respecter le "droit à l?oubli", il engendre cependant une aberration : la fin des archives telles que nous les connaissons." Pour lire l'article au complet, cliquez ici.
Ce danger peut également se profiler dans un avenir pas si lointain au Québec.
Allons-nous devenir un peuple sans histoire?
Devrons nous aussi changer notre devise de " Je me souviens" à "J'ai tout oublié"?
Jean-Roch St-Gelais